Sur la route du Labrador

Des journées de route qui ressemblent à ceci, dans une forêt boréale à l'infini !

Ambre solaire

Apparition du disque solaire à travers les nuages dans la forêt boréale.

Le repos des lagopèdes

Ces lagopèdes des saules se reposent au soleil de décembre, tout en gardant un œil autour. Cet oiseau est très camouflé, en été comme en hiver. L'été, il arbore un plumage de couleur rouille, et l'hiver, il est blanc immaculé ; il ne reste que les plumes de sa queue qui sont noires. La meilleure façon de les photographier est d'approcher sans geste brusque et de rester longtemps avec eux, ils finissent par s'habituer à notre présence, et au bout d'une heure ou deux, on est capable de faire de bonnes images dans des conditions naturelles.

Source

L'eau s'écoule toujours, même en plein hiver avec des températures négatives très basses.

Après le coucher du soleil

La forêt inanimée

Le bec-croisé qui s'alimente

Ce beau mâle de bec croisé bifacié s'alimente.

Empreinte

Ma main apposée près d'une trace fraîche de loup, peut-être le grand corbeau pourra m'amener à le rencontrer ?

De passage

Le passage du loup dans la neige.

Coucher de soleil

Passage dans la forêt brulée. La forêt boréale du Labrador est très sèche, et l'été, un orage peut embraser de vastes zones.

Figé

Le tétras du Canada qui m'observe

Un beau tétras du Canada mâle se tient devant moi sur la route enneigée. Ces oiseaux sont fréquents sur le bord des routes, tout comme les lagopèdes. Ils viennent y trouver des sels minéraux, mais aussi des petits cailloux qu'ils vont avaler afin de concasser de l'intérieur la nourriture qu'ils viennent d'ingérer.

Conditions routières

À l'infini !

Rencontre furtive

Le loup qui m'observe, bien en sécurité dans son couvert forestier.

Mechin River

La rivière Mechin par -30°C, Labrador.

Blessé

Ce fut en suivant des traces de loup que je suis arrivé sur ce caribou, qui s'était réfugié dans la rivière pour échapper à son prédateur. Mais la blessure qu'il avait au flanc ainsi que l'accumulation de glace sur son pelage le condamnait à une mort certaine. Et c'est mort que nous l'avons retrouvé le lendemain matin, recouvert par une petite neige à travers un soleil voilé.

La tourbière en hiver

Dans le Nord, il y a un nombre considérable de lacs qui se sont comblés en tourbière. C'est un phénomène naturel en forêt boréale, dû à l'eutrophisation des lacs. En hiver, on peut facilement passer au travers, mais l'été, ce sont des endroits très dangereux à marcher.

Lumière sur la rivière

Sentinelle de la forêt

Le grand corbeau est omniprésent dans cette forêt nordique, souvent en couple, il longe souvent les routes à la recherche de cadavres tués par les véhicules.

Dernières traces

Le passage des caribous de la harde de la rivière Georges au soleil couchant.

Poudrerie

Les grandes tourbières interreliées constituent des couloirs pour le vent qui souffle en permanence sur cette région.

La nuit qui dance

Je me rappellerais toute ma vie de cette aurore boréale, courte mais intense. Aussi, pendant que le ciel dansait de rideaux verts, on entendait une meute de loups qui se répondaient au loin, me procurant des frissons dans tout mon être !

Dernière rencontre ?

Probablement la plus belle image que j'ai de la harde de la rivière Georges ! Cette harde était la plus importante au monde puisqu'elle était estimée à 740 000 caribous en 1994. Depuis, elle n'a fait que décroître et il en restait environ 8 900 en 2016.

Redoux hivernal

Ces caribous de la harde de la rivière Georges se reposent sur un lac gelé alors qu'un réchauffement hivernal au-dessus du point de congélation a formé du verglas dans les arbres.

Immensité figée

Tombée du jour dans la forêt brûlée enneigée.